L’intelligence collective pour
résoudre les problèmes
Frédéric Watine, Immersive Experience
1 Septembre 2018
L’intelligence collective ou l’art d’avancer ensemble pour surmonter un obstacle est un indispensable pour toute entreprise. C’est une pratique évidente pour une start up. Louise A., responsable de projet en grand groupe bancaire, a connu une immersion de 6 semaines dans une start up où le processus de « Solving Problem » vaut le détour. Témoignage.
On reconnait souvent que les entreprises traditionnelles sont organisées, processées, où chacun sait ce qu’il a à faire, où les objectifs sont clairement déclinés, bref où tout roule !
On constate aussi que parfois, quand un problème survient, parfois même juste un petit irritant, cette même organisation a tout à coup beaucoup mal à le résoudre : tout prend du temps, personne ne décide, les plans d’actions flottent dans l’organisation … et que du coup ce petit problème s’installe et ankylose un peu plus la machine bien huilée. C’est à ce moment que l’intelligence collective intervient.
Un problème à résoudre ? L’intelligence collective, ou tout le monde sur le pont !
Pour Louise, une piste de solution a été de s’inspirer du traitement des problèmes tel qu’observé dans sa start up. Chaque problème devient une l’affaire de tous.
Toute l’équipe arrête ses tâches opérationnelles, se réunit ensemble pour analyser le cas, proposer des solutions, répartir les actions, se retrousser les manches et agir. C’est l’intelligence collective en action.
Il y a plusieurs bénéfices à opérer comme suit : traiter le problème le plus vite possible ; ne pas faire porter la charge du problème à un équipier ou un service mais au contraire concerner tout le monde ; imaginer des solutions radicales puisque trans-entreprise ; transformer un irritant en source d’énergie, en levier pour mobiliser et galvaniser l’équipe .
L’intelligence collective à l’échelle des grands groupes.
Est-il alors possible de mobiliser des équipes de 50, 200, 1000 personnes comme il existe dans les grandes organisations avec ce type d’approche ? Non, sans doute pas, mais rien n’empêche Louise de l’infuser au niveau de son équipe projet une fois revenu dans son organisation, voire avec les équipes d’à côté pour fluidifier les silos.
Et si déjà les petits problèmes sont traités rapidement et sur le terrain dès leur apparition, il y a de grandes chances que les phénomènes d’ankylose des grandes organisations se mettent petit à petit à se réduire … on peut rêver, non ?
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